IEF à la maison : 10 erreurs que font (presque) tous les parents la première année

Ce sont les grandes vacances, et la rentrée approche déjà à grands pas... Certains enfants regagneront les bancs de l'école. D'autres poursuivront l'IEF. Et enfin, certains le débuteront. Il faut savoir que l’instruction en famille (IEF) est une aventure magnifique, mais semée d’embûches. Si vous débutez, no panic, cet article va vous éviter bien des erreurs… et vous épargner beaucoup de stress !

L’école à la maison, c’est pas l’école. Et tant mieux d'ailleurs ! Inutile de mettre en place un emploi du temps rigide ou une salle de classe parfaite. L’IEF, c’est la liberté d’apprendre autrement, à votre rythme et au sien.

Au début, on veut "bien faire". Résultat : six heures d’activités, zéro pause, et un enfant épuisé à 15h. L’apprentissage est plus efficace quand il est court, régulier et joyeux. Moins, c’est souvent mieux.

Un enfant en IEF n’a plus la cour de récré ni les repères classiques. Il peut ressentir un vide au début. Il faut l’écouter, l’observer, le rassurer. L’IEF, ce n’est pas juste transmettre des savoirs : c’est mettre en place un cadre affectif sécurisant.

C’est le piège numéro un. Elle, elle parle trois langues avec ses enfants, fait du sport et des lapbooks… Et nous, on lutte pour finir une activité. On respire . Vous n’avez rien à prouver. Vous êtes des mamans parfaites pour vos enfants.

L’école impose un rythme uniforme. En IEF, on respecte le rythme unique de chaque enfant. Lire à 7 ans ou à 4 ans, ça ne prédit rien de leur futur. Ce qui compte, c’est le plaisir d’apprendre.

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Oui, les étagères Montessori sont magnifiques. Mais non, vous n'avez pas besoin de tout acheter. Le quotidien est une ressource pédagogique immense : cuisiner, trier le linge, aller au marché… tout est sujet à l'apprentissage.

L’IEF ne s’improvise pas totalement. Lire, s’informer, échanger avec d’autres mamans, c’est gagner en confiance et en efficacité.

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Vous êtes humaines. Vous allez douter. Vous énerver. Avoir des jours sans. C’est normal. L’important, c’est de garder le cap : transmettre avec amour. Les enfants n’ont pas besoin de perfection, mais de présence et de sincérité.

Même en IEF, le lien social est essentiel : sorties, ateliers, activités sportives, co-IEF… Il existe mille façons de générer du lien, même sans école.

Quand l’apprentissage devient une joie partagée, il laisse une empreinte bien plus profonde que tous les manuels. Bricolez, riez, cuisinez… le plaisir est un moteur d’apprentissage puissant.

L’IEF est une démarche magnifique, mais elle demande souplesse, patience et amour. Vous ferez des erreurs. Nous en faisons toutes. Mais chaque jour est une nouvelle opportunité de mieux faire.

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Et dîtes-nous en commentaire : première année d'IEF ou pas pour 2025 ?

Céline Umm Nour, Maman de 3 enfants en IEF depuis 2013