7 Juillet 2015
Petit cœur de mousse. Si tendre et si doux.
Il l'a voulue désirée et souhaitée. Il a patienté, difficilement mais confiant, il l'a eu aimée et comblée. Ils se sont connus jeunes innocents tendres et émouvants. Ils se sont aimés en Allah se sont promis bonheur et joie. Des pas de travers c'est certain, des regrets et des pardons il y en a eu plus d'un. Mais peu importe l'essentiel était là, ce choix, cet amour en Allah.
Petit cœur de mousse, caresse douce. amour certain et serein.
Il l'a aimée il l'a respectée il l'a choyée. Parce qu'un amour se respecte, parce qu'un être se complète. Avec lui une princesse, elle était comblée. Il a toujours prit soin d'elle sans palier. Pas un manque pas une remarque, une vie une joie ils prenaient leurs marques. Elle était pourtant seule sans famille sans proches ni amis. Elle n'avait pas besoin de parler il le sentait. Sa souffrance était immense. Souffrance partagée, souffrance apaisée ? Ô chaque soir combien elle pleurait. Et pourtant jamais il ne la laissait, jamais il ne l'a abandonnée.
Petit cœur de mousse. Tendre regard, hagard.
Toujours dans son cœur, c'est pour Allah qu'il l'aimait. Il a prit soin d'elle comme un coquillage de sa perle. Oui c'était sa perle, combien il l'estimait.
Petit cœur de mousse, légère brise, enfin comprise.
Elle pleurait en silence elle pleurait en son absence. Quant il rentrait elle n'avait pas besoin de parler qu'il savait déjà ce qu'il en était. Par crainte de sa souffrance par crainte de sa solitude jamais sa main il ne lâchait. Dans chacun de ses pas chacune de ses sorties il l'accompagnait il était là. Il était là ? Oui, il l'était. Il était son confident son soutien ce manque qu'elle avait au quotidien. Des dialogues des rires des fous rires. Le bonheur est si simple, si proche, ne pas le laisser partir. De la complicité des moments de joie. Des choses qui restent en soi et que l'on n'oublie pas.
Petit cœur de mousse saigne, petit cœur de mousse pansé, blessé c'est terminé.
Pas de famille pas de proches pas d'amis. Seul, il comblait autrui. Il ne supportait aucune tristesse dans ses yeux, aucun cri de sa bouche, aucune larme sur ses joues. Il savait comment faire pour qu'elle soit la plus heureuse, pour lui elle était beaucoup. Il n'était pas égoïste il pensait à son bonheur avant le sien. Sa propre personne n'était pas intéressante, aucun égoïsme, c'était elle elle elle, et rien.
Petit cœur de mousse réparé, qui veut avancer.
Il l'encourageait elle voulait évoluer il la félicitait. Avec lui pas un dénigrement pas une insulte pas un mauvais comportement. De la douceur sortait de sa bouche, de sa main et de son cœur. Encore mieux qu'un bouquet de fleurs. Il la considérait comme une perle comme un être à part entière, comme la sienne. Il ne supportait pas de la laisser seule une seconde, par peur que la solitude chez elle ne revienne.
Petit cœur de mousse gonflé, aimé et comblé.
Il l'a chérie aimée et toujours appuyée soutenue et aidée. Elle a avancé seule. Une souffrance et un manque immense, mais guérit et comblée par sa présence.
Son rôle d'époux il l'a comblé du mieux qu'il l'a pu. Et ô combien il l'a su.
Elle n'avait pas besoin de plus, elle n'avait pas besoin de mieux. Allah l'avait comblée ils étaient heureux.
Petit cœur de mousse si rare et précieux.
De la meilleure des créatures qui, pour elle, lui convenait.
Une rareté. Qu'elle devra préserver...
A toutes mes sœurs et leur petit cœur de mousse...