7 Février 2015
As-salãmu `alaykum wa Rahmatu Llãhi mes douces
Nous allons voir ici les différentes phases de développement de l'enfant dans ses mouvements, afin de pouvoir comprendre par la suite quels sont les activités les mieux adaptés pour lui. A venir dans un prochain article in sha a Llah les activités Montessori pour nos touts petits. De vraies surprises in sha a Llah!
Je vais vous exposesr ce que j'ai vu en formation Montessori, ici pour le NIDO (naissance à 3 ans). Je précise que chaque enfant évolue à son propre rythme, certains plus en avance que d'autres, et Seul Allah en décide.
- Entre 4 et 6 semaines : L'enfant tourne la tête, découvre visuellement son entourage, pratique l’accommodation visuelle vers le lien social. Ensuite, il va découvrir ses mains, de mouvements involontaires il va passer à une coordination entre sa tête, ses yeux, ses mains, ses bras puis, son tronc.
- De 2 à 6 mois : coordination de la main et de l’oeil.
- De 6 à 15 mois : équilibre locomoteur, marche.
- De 15 mois à 3 ans : autonomie, propreté, maîtrise de soi.
L'enfant, dès le départ, est sur le dos... Par ses différents et nombreux mouvements, il va accéder à d'autres postures :
- vers 4 ou 5 mois : dos puis côté
- vers 6 mois : sur le ventre
- entre 6 et 10 mois (environ!) : il connaît la posture assise, il rampe, se redresse,
- de 10 à 15 mois : il marche.
Voici le déroulement progressif normal dans l'organisation du développement des
mouvements :
- Dos, côté, sur le ventre, rouler-ramper, position semi-assise, position assise, 4 pattes, genoux, debout, marche.
Bien entendu, certains enfants ne passent pas par toutes les étapes.
L'enfant augmente, par ces différents entraînements, la capacité de ses abdominaux et des muscles de son tronc ainsi que celle de ses membres.
Quand l'enfant arrive à une nouvelle acquisition, il revient souvent à la posture précédente, ce n'est pas un recul mais plutôt « une certaine prudence », un renforcement de l'acquis avant d'opter pour cette nouvelle posture passionnante.
Chez Montessori, on laisse l'enfant faire de lui-même : l'adulte interviendra uniquement si l'enfant pleure pour le remettre dans sa position précédente et surtout pas dans la future posture,
car elle n'est pas encore acquise complètement et cela ne peut lui apporter
qu'un sentiment de découragement.
La liberté de mouvement apporte à l'enfant une détente, il n'est donc pas « crispé », mais sécurisé, cela lui donne agilité, souplesse et une meilleure attitude
devant l'inconnu, l'inattendu.